Pratique de loisir à très forte dominance masculine, nos compagnes ne se montrent pas toujours, et cela peut se comprendre, armées de la tolérance et de la patience espérées. Et comme on ne peut pas toujours cacher ses enceintes derrière des plantes d’appartement, certaines arrivent quand même à poser un maximum de bibelots sur nos amplis… Histoire d’un parcours différent 1 - Fin des années 70, la Hi-fi abordable est dominée par le Japon, la Hi-fi d’exception par les US, Les britanniques, Allemands et Français commencent à fourbir leurs armes en petite séries. Quand on débute, on n’a pas le sou c’est bien connu, mais surtout, surtout, on ne sait pas encore très bien ce que l’on recherche. L’oreille n’est pas formée, on fait comme les copains: - Platine AKAI - Tuner SCOTT - Ampli Pioneer - Enceintes JBL L50 Plus conventionnel que ça tu meurs… A tiens, j’en connais un qui vient de s’acheter un petit NAD 3020 tiens donc c’est quoi ça? 2 - Après, dès les années 80, on travaille, et on réalise que si l’on n’a pas choisi de profession dans la musique, la musique restera notre hobby principal, mais avec une exigence toute particulière. C’est l’époque de la lecture assidue de la Nouvelle Revue du son. Et, là on découvre tout autre chose, la démesure, la passion de l’écoute analytique, la contemplation béate et émerveillée des entrailles électroniques, les schémas de circuits, les composants de pointe…. et des chroniqueurs aux oreilles aussi dorées que leur plumes. Je me refuse pourtant à suivre le chemin des audiophiles besogneux qui s’agitent à grands coups d’achat et de revente, j’aspire plutôt déjà à me payer la chaîne de ma vie… eh oui je suis comme ça! Ayant eu la chance d’hériter d’une bonne somme d’argent, je suis à la recherche de la marque qui ne sort qu’un appareil tous les trente ans. Comme ça, pas de remords lors de la sortie du nouveau modèle et je suis au moins sûr que le produit en question: - est d’une fiabilité à toute épreuve - est d’un niveau qualitatif tel que son concepteur a parié toute sa renommée sur lui… Des concepteurs comme ça, même à cette époque, il n’y en avait pas des tonnes. Je jette mon dévolu sur la marque britannique QUAD, et je déploie fièrement les deux panneaux électrostatiques ESL63 dans mon salon. Ils seront nourris par l’ensemble électronique QUAD Préampli 44, FM 4, ampli 405-2 La platine est une REGA 3, muni d’une cellule DENON DL 103. Mon casque le SONY CD3000. Et j’ai réussi mon pari, j’ai gardé ce matériel 30 ans. En 2013, mes deux mamies ont rendu l’âme, les membranes percées et les composants lessivés. J’ai su qu’on pouvait les remettre à neuf en Allemagne! C’est cependant sur l’électronique que j’ai pu, tout au long de ces années, faire mes exercices d’amélioration. La découverte du rôle des AOP, ou amplis opérationnels, fut un terrain d’expérimentation très riche au niveau auditif. Même satisfaction au niveau de l’étude et du changement des condensateurs, si bien que la qualité résultante n’avait alors plus rien à voir, comparaison à l’appui, avec le stade initial. Le récit de mes découvertes postées sur les forums. 3 - 2013, je en peux pas vivre sans musique. Les temps ont changé, le sacro-saint rapport qualité/prix et la fiabilité me tenaillent encore, je suis toujours à la recherche de la simplicité. Un temps, les électroniques à tubes m’ont fait de l’œil, mais mes habitudes d’écoute ne se satisfont pas des obligations assujetties à ce genre d’appareil: - les bons tubes sont rares et chers, il faut les économiser ce qui pousse à concevoir les moments d’écoute comme des instants privilégiés. - les amplis sont lourds et volumineux, assez consommateurs de courant électrique, et doivent être révisés régulièrement.   J’entends parler de cette classe d’amplification, la classe D, dont la technique longtemps dévolue à l’amplification de puissance sono, faisait actuellement l’objet d’une amélioration spectaculaire. Bravant alors les idées reçues et conservatrices de bon nombre d’ audiophiles, j’ai fait l’effort d’acquérir un CLASSDAUDIO SDS 470, amplificateur américain fabriqué en petite série. Pour les enceintes, c’est le français Jean-Marie Reynaud, ou plutôt son fils qui a conçu les deux ABCISSE qui se dressent dorénavant dans mon salon… Le récit en PdF de leur installation et des impressions d’écoute.
Haute fidélité page3
On l’a bien vu, dès lors que l’on recherche la perfection en haute fidélité, les difficultés se surajoutent. Il y a des passionnés qui changent  de matériel constamment, à la recherche du nouveau bijou d’occasion susceptible de révéler la quintessence des autres maillons de sa chaîne. Car, comme il est illusoire d’obtenir l’appareil parfait, il faudra donc travailler au mariage savant entre les différents appareils. En espérant que les colorations des uns viendront atténuer la coloration des autres… Et tout cela en respectant du mieux possible un budget plafond, trop souvent dépassé! Un autre écueil qui ne facilite pas le travail, c’est la difficulté de se faire prêter le matériel, car aller écouter les modèles en magasin n’est pas toujours, vu l’acoustique différente, très révélatrice de ce que cela donnera, de retour à la maison. On ne peut pas non plus s’amuser tous les jours à transporter ses lourds amplis ou ses volumineuses enceintes dans tous les auditoriums de la région… Alors oui, tâtonnement, écoutes comparatives avec une sélection de disques connus, fréquentation des forums internet où de précieux mais tout relatifs bancs d’essais sont espérés ardemment. Fréquentation aussi des salons de haute fidélité pour découvrir (malheureusement pas toujours bien mis en valeur) les dernières nouveautés. C’est tout cela la vie d’un audiophile normalement mordu, mais j’ai eu la chance de ne pas connaitre toutes ces péripéties.
« musiques pour passer le temps - musiques pour le plaisir, la nuit, le jour, pour la semaine ou pour une heure... comme on aime ! »
Liens
Mes compositions page1, page2, page3
Ma galerie artistique (peinture, sculpture, infographie)
La gemme d’Iselda (conte fantastique)
Bernyck
Hi-fi page1, page2, page3